Parcours d’un malfaiteur démasqué

Publié le par Julien MARTIN pour Journal E

17 ans de réclusion criminelle. Mardi, la cour d’assises de l’Essonne a condamné en appel Patrick Geay, qui a été reconnu coupable de cinq braquages et de complicité de tentative de meurtre d’un policier. C’était dans les années 80, à l’époque où sévissait le gang des postiches.

 

Patrick Geay et le gang des postiches auront toujours agi selon le même mode opératoire. Les cinq braqueurs font irruption dans la banque en plein jour, vêtus de longs manteaux, le visage dissimulé derrière des masques de carnaval, des fausses barbes et des fausses moustaches. Les uns tiennent les clients et le personnel en respect, les autres s’attaquent au coffre.

Leur aventure criminelle s’achève en 1986, à l’issue d’un ultime braquage, le seul qui sera meurtrier. Le 14 janvier, au cours de l’attaque du Crédit Lyonnais de la rue du Docteur-Blanche à Paris, un malfaiteur et un enquêteur sont tués.

Débute alors une vie faite de cavale et de procès pour Patrick Geay. Il se fait la belle en 1989, profitant d’une période de liberté sous contrôle judiciaire. 14 ans de cavale s’ensuivent et une première condamnation par contumace en 1996 à 30 ans de réclusion criminelle. En 2003, il est interpellé et incarcéré.

Deuxième procès mais première présence à la barre. En première instance, la cour d’assises de Paris le condamne en 2004 à 15 ans de prison. En appel, mardi, il écope de deux années supplémentaires, tout en continuant à nier sa participation aux faits et au gang des postiches. Patrick Geay, 55 ans, se cache encore... derrière ses mensonges.

 

Publié dans Société

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article